Ceux et celles qui l’ont vécu le diront sans détour : arrêter de fumer est une épreuve difficile. Cependant, avec des outils appropriés et une bonne dose de motivation, rien n’est impossible. Caroline Bonin l’a bien compris, elle qui s’est donné le défi de s’offrir le cadeau d’une vie sans fumée il y a près de 15 ans. Rencontre avec une femme au parcours inspirant qui a su se choisir et croire en sa force.

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La naissance d'une habitude

La cigarette a fait son entrée dans la vie de Caroline assez tôt, à une époque où fumer faisait partie du quotidien de nombreuses personnes. « Dans les années 1990, on pouvait acheter des cigarettes à l’unité au dépanneur », se rappelle-t-elle. L’attrait de l’interdit était fort, voire grisant pour la jeune fille, qui a peu à peu développé l’habitude de fumer au quotidien. « Ça s’est mis à prendre beaucoup de place dans ma vie dès le départ, poursuit Caroline. J’ai une personnalité excessive, donc quand j’aime quelque chose, j’y vais à fond. » Si l'envie d’arrêter s’est présentée de façon sporadique au fil du temps, en fin de compte, il lui aura fallu 20 ans pour que le déclic se fasse réellement.

La cigarette comme béquille

La cigarette a fait son entrée dans la vie de Caroline assez tôt, à une époque où fumer faisait partie du quotidien de nombreuses personnes. « Dans les années 1990, on pouvait acheter des cigarettes à l’unité au dépanneur », se rappelle-t-elle. L’attrait de l’interdit était fort, voire grisant pour la jeune fille, qui a peu à peu développé l’habitude de fumer au quotidien. « Ça s’est mis à prendre beaucoup de place dans ma vie dès le départ, poursuit Caroline. J’ai une personnalité excessive, donc quand j’aime quelque chose, j’y vais à fond. » Si l'envie d’arrêter s’est présentée de façon sporadique au fil du temps, en fin de compte, il lui aura fallu 20 ans pour que le déclic se fasse réellement.

L'amour, cet élément déclencheur


Un jour, il y a 18 ans, Caroline a rencontré Jacques. Ce fut le coup de foudre ! « Jack », de son surnom, est un homme très actif qui pratique la course de façon assidue. Caroline, elle, fumait et ne faisait pas d'exercice. « Je méprisais les gens qui s’entraînaient, parce que, quelque part, je les enviais, dit-elle. Moi, j’en étais incapable. La simple action de monter des escaliers avec des sacs d’épicerie était difficile. » De son côté, Jacques n’a jamais mis de pression sur sa compagne, mais celle-ci rêvait de pouvoir le suivre dans ses activités. « Je savais que, tant que je fumais, ça ne serait pas possible. »

L’idée a donc mijoté en elle pendant quelques mois. « C’est une campagne de sensibilisation invitant les gens à se libérer de leur dépendance à la cigarette qui m’a motivée. J’avais l’occasion de prendre part à un défi; ça m’a plu, et j’ai voulu y participer », se souvient-elle. Puis, par un beau matin, elle a décidé sur un coup de tête d’accompagner son amoureux pour une séance de jogging. « J’ai couru cinq minutes et j’étais rouge comme un homard ! J’ai eu des maux de cœur, je me suis sentie malade une bonne partie de la journée », relate-t-elle. Constatant de façon aussi radicale la faiblesse de son corps, Caroline a arrêté de fumer d’un coup, sans attendre le début du défi.

Des outils pour arrêter de fumer

Caroline ne le cache pas : les premiers jours après avoir arrêté de fumer ont été physiquement et psychologiquement difficiles pour elle. « Je suis devenue des montagnes russes d’émotions. J’ai réalisé que je me régulais beaucoup avec la cigarette. J’ai dû réapprendre à gérer mes états d’âme », décrit-elle. Pour s’aider dans le processus, elle a lu sur le sujet, afin de s'outiller au maximum : « J’avais une application qui comptait le nombre de cigarettes que je ne fumais pas, une qui suivait l’amélioration de mes organes et une autre qui mesurait mes économies. » Durant cette période, une phrase l’a beaucoup marquée, soit « les désagréments sont temporaires ». Elle dit s’être accrochée beaucoup à cette pensée lors des moments plus éprouvants.

Il ne faut pas hésiter à utiliser tous les outils possibles, y compris les groupes d’entraide. Ça m’a fait un grand bien de parler avec des gens qui vivaient la même chose.

Caroline Bonin


Trouver sa passion, trouver sa confiance

Rapidement, les effets positifs sur le corps de Caroline se sont fait sentir. Elle s’est alors mise à courir plus sérieusement et ses progrès l’ont encouragée à continuer, si bien que le sport est tranquillement devenu une passion pour elle. Avec les économies réalisées, Jacques et Caroline en profitent pour voyager. « On choisit nos destinations en fonction des courses locales. On a même couru à Hawaï ! Il y a tant de choses que je n’aurais pas vécues si je fumais encore », réalise-t-elle avec émotion. La confiance gagnée en remportant ce combat lui a également permis de reprendre ses études pour devenir technicienne en éducation spécialisée, un métier qu’elle pratique aujourd’hui avec bonheur.

Arrêter de fumer m'a fait prendre conscience que j'étais capable de
beaucoup plus que je le croyais.

Caroline Bonin