PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Jérémy Rubier, Montréalais depuis 20 ans, se retrouve au Barouf pour tous les matchs de l’équipe de France. Quand les Bleus s’approchent du but opposé, le Parisien d’origine s’élance sur la banquette, son drapeau tricolore porté fièrement au cou soudainement tendu à bout de bras...
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Sa déception se fait entendre à chaque but manqué. Certains supporters se désolent de l’absence de Kylian Mbappé sur le terrain, au banc en raison d’une fracture du nez. Pour Jérémy Rubier, ce n’est pas un souci. « Il faut qu’il se garde pour les quarts de finale. C’est une bonne chose ! » s’exclame-t-il.
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Maquillage, drapeaux et maillots décorent les partisans de l’équipe française. L’enthousiasme des spectateurs se dessine sur leurs joues.
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« C’est électrique ! » Camelia Chiguer et Ophélie Bluteau sont de fidèles adeptes de football français. Ayant déménagé au Québec ensemble il y a plus de huit ans, elles ont chacune deux étoiles tatouées sur une cheville, représentant les deux Coupes du monde remportées par la France. « On va gagner l’Euro, c’est sûr », déclare Camelia.
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François Desbiens a développé la piqûre pour les Bleus à Strasbourg, où il a grandi. Le temps d’un match, il se permet de « reconnecter avec son enfance ». François Desbiens et ses deux amis ont développé leur camaraderie autour de leur amour commun pour l’équipe française. « C’est une des choses qui est fantastique du football. On peut développer des amitiés avec des personnes qu’on ne connaissait pas. Tout d’un coup, la chimie se crée. »
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Le groupe de François Desbiens s’amuse à tirer des cartes de tarot pour déterminer le sort du match. Les prédictions ? Match nul. C’est le tarot qui aura eu raison de ce match de groupe entre la France et les Pays-Bas.
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Le prochain match des Bleus est prévu mardi, contre la Pologne.