(Laval) Un fraudeur d’âge mineur a été arrêté par la police de Laval puisqu’il aurait réussi à convaincre plusieurs victimes, souvent aînées, de lui remettre leur carte de débit et leur numéro d’identification personnel (NIP). Les cartes ont ensuite été utilisées pour commettre des fraudes.

Le Service de police de Laval (SPL) indique avoir recensé une trentaine de dossiers survenus depuis le mois de mars et pense que le suspect pourrait avoir fait d’autres victimes dans la région de Montréal.

Dans le cadre de ce stratagème, un suspect appelait les victimes chez elles et prétendait être un représentant d’une institution financière. Il indiquait alors à ses cibles que leur carte bancaire avait été fraudée.

« Après avoir gagné leur confiance, il leur demandait de placer leurs cartes dans une enveloppe et d’inscrire le numéro d’identification personnel (NIP), à l’endos. Il leur mentionnait par la suite qu’un coursier passerait récupérer leurs cartes à leur résidence. Une fois récupérées, elles étaient utilisées pour commettre des fraudes dans des guichets bancaires ainsi que dans des commerces », explique le SPL.

Les noms fictifs de « Simon Cloutier » et de « Simon Blais » auraient notamment été utilisés pour identifier le coursier qui devait se déplacer chez les victimes.

Le SPL souligne également avoir découvert un nouvel élément qui a alerté ses enquêteurs : « Dans le cadre de quelques dossiers, le coursier aurait rappelé les victimes pour qu’elles puissent parler directement avec un vrai représentant de leur institution financière afin de faire réactiver leur carte qui avait été bloquée pour suspicion de fraude. Le tout aurait été effectué dans le cadre d’une conférence téléphonique à plusieurs interlocuteurs. »

Le corps policier lavallois mentionne qu’il est possible que le suspect ait pu être actif et avoir fait d’autres victimes dans la région du Grand Montréal.

Il rappelle qu’il est impératif de ne jamais donner de renseignements personnels à un étranger, notamment les numéros de cartes bancaires ou de crédit, et réitère qu’aucune institution financière ou gouvernementale ne communique par courriel, par téléphone ou par message texte pour demander des données personnelles.