(Montréal) En raison d’une grève des employés de la traverse Sorel-Tracy–Saint-Ignace-de-Loyola, le service sera interrompu samedi et dimanche.

Le conflit de travail touche quelque 70 salariés, membres d’une section locale du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ. Il s’agit de matelots, de préposés à l’embarquement, de caissiers, d’agents de bureau et d’autres titres d’emploi.

Le service reprendra dimanche selon l’horaire normal à compter de 19 h 30 de Sorel-Tracy vers Saint-Ignace-de-Loyola, a annoncé la Société des traversiers du Québec (STQ).

« La STQ est consciente que cette grève aura un impact direct sur les communautés desservies en ce début d’été et nuira aux déplacements dans la grande région métropolitaine de Montréal pendant la longue fin de semaine de la fête du Canada. La STQ met tout en œuvre pour faciliter et accélérer les discussions afin d’en arriver à une entente bénéfique pour les deux parties », a-t-elle indiqué dans un communiqué de presse plus tôt cette semaine.

La STQ dit respecter le droit du recours à la grève de ses employés, mais elle « trouve tout de même surprenant qu’ils aient recours à ce moyen de pression à ce moment-ci, puisque les négociations se poursuivent, comme le calendrier des négociations le prévoit ».

La STQ ajoute qu’elle « demeure en tout temps disponible pour continuer les négociations et éviter le recours à la grève ou tout autre moyen de pression ».

Le litige porte principalement sur les salaires. Les négociations durent depuis plusieurs mois déjà.

Ces syndiqués revendiquent des augmentations pour leur permettre d’obtenir une rémunération semblable à ceux qui occupent des postes similaires ailleurs dans l’industrie.

Ces travailleurs se sont déjà dotés d’un mandat de grève de 10 jours à exercer au moment opportun. Les dates des prochains débrayages n’ont pas encore été arrêtées.

La fin de semaine dernière, cinq traverses avaient été touchées par un débrayage de deux jours, dont celle qui relie Sorel à Saint-Ignace-de-Loyola. Il s’agissait toutefois d’autres salariés, à savoir les officiers de navigation et officiers mécaniciens.