Chaumont-sur-Loire : incontournable
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PHOTO ISABELLE MORIN, LA PRESSE
Le château de Chaumont-sur-Loire est l’une des attractions du site qui comprend plusieurs jardins et œuvres d’art.
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Le Théâtre du Rideau blanc, un paysage hivernal conçu par les scénographes québécois Annick Lavallée-Benny et Étienne René-Contant, en collaboration avec Hanna Reidmar, de la Suède, à Chaumont-sur-Loire
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Carcasse, un jardin du collectif français MONsTR avec Guillaume Quemper et Caroline Giron, à Chaumont-sur-Loire
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Le nid des murmures, de Stéphane Guiran, est une installation de 5000 fleurs de quartz.
Pour les amoureux d’horticulture et de culture, Chaumont-sur-Loire est un incontournable. Construit au XVe siècle et propriété de Catherine de Médicis entre 1550 et 1560, il impressionne autant par ses jardins à l’anglaise et ses collections d’art permanentes que par ses structures. Le château accueille chaque printemps, et jusqu’en octobre, son Festival des Jardins, dans le cadre duquel 20 créations internationales sont reproduites sur place par les gagnants du concours. Parmi elles figure cette année le Théâtre du Rideau blanc, un paysage hivernal conçu par les scénographes québécois Annick Lavallée-Benny et Étienne René-Contant, en collaboration avec Hanna Reidmar, de la Suède. Le Jardin de Métis y est également invité d’honneur et met de l’avant FolkFlore, sa réflexion sur le jardin en tant que construction culturelle.
Lisez notre article sur FolkFloreClos Lucé : le laboratoire de Léonard de Vinci
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Le château du Clos Lucé
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Les jardins de Léonard de Vinci
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Dans l’atelier de Léonard de Vinci, à Clos Lucé
Durant la Renaissance, la Loire a été un lieu de prédilection des artistes protégés par leurs mécènes, dans une région qui en comptait beaucoup. Léonard de Vinci a fini ses jours au Clos Lucé, dans un environnement qui lui rappelait sa Toscane natale. Ce château est situé à 400 mètres de celui d’Amboise. On y visite entre autres son laboratoire de création et la chambre où il a poussé son dernier souffle à 67 ans, mais surtout, les jardins d’un écologiste avant l’heure et fin observateur de la nature, à une époque où la botanique n’était pas encore une science.
Consultez le site du château du Clos LucéVillandry : vue de haut
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Le potager du château de Villandry
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Les jardins de Villandry ont été conçus pour être contemplés de la galerie.
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Villandry et son jardin d’ornement
Construits dans un style Renaissance, les jardins exceptionnels de Villandry ont été pensés pour être observés de haut. Du belvédère du château, on peut apprécier un impressionnant travail d’horticulture qui s’exprime dans huit sections aux motifs parfaitement entretenus. On s’attardera entre autres dans le labyrinthe végétal, dans le potager décoratif de plus d’un hectare et dans le jardin d’ornement qui prolonge les salles de réception du château.
Consultez le site du château de VillandryRivau : esprit candide
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PHOTO TIRÉE DU SITE DU CHÂTEAU DU RIVAU
Œuvre La Forêt qui court de Jérôme Basserode, à Rivau
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PHOTO TIRÉE DU SITE DU CHÂTEAU DU RIVAU
Invendus – bottes (2008) de l’artiste Lilian Bourgeat, à Rivau
Dans un tout autre genre, le château du Rivau présente 15 jardins imaginés par la propriétaire, Patricia Laigneau, qui y travaille depuis 1995. Conçus dans un souci de biodiversité et avec un esprit candide, ils mettent en scène certains personnages de contes et de légendes comme le Petit Poucet et Gargantua, ce qui devrait plaire aux enfants autant qu’aux adultes. Plusieurs œuvres d’art contemporaines ponctuent le paysage dans la tradition de mécénat liée aux châteaux. On trouve également une collection de rosiers anciens et parfumés qui compte plus de 500 variétés.
Consultez le site du château du RivauBrenne : un lieu à part
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La Brenne est surnommée le « pays des 1000 étangs ».
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Brenne est un lieu exceptionnel de biodiversité.
Situé dans le sud-ouest du Centre-Val de Loire, le parc naturel régional de la Brenne s’étend sur 1766,2 km2 et est un lieu exceptionnel par sa biodiversité. Ce qui peut avoir l’air sculpté par la nature est, dans les faits, une pure construction humaine. Au XIIe siècle, dans ce qui était une zone marécageuse, les moines ont imaginé une mosaïque d’étangs interreliés qui fonctionnent sur le principe d’une baignoire que l’on peut vider pour collecter les poissons d’élevage. On y dénombre 3300 étangs qui sont autant de vivriers, au moins 1599 plantes différentes et 2300 espèces animales.
Consultez le site du parc naturel régional de la Brenne