(Wimbledon) Novak Djokovic, N.2 mondial, a réussi une entrée maîtrisée mardi à Wimbledon où il a dominé sans trembler le Tchèque Vit Kopriva (123e) 6-1, 6-2, 6-2 en moins de deux heures.

« Je suis simplement très heureux de la façon dont j’ai joué et dont je me suis senti sur le court. Je ne savais pas comment ça allait se passer, alors je suis vraiment content », a commenté le Serbe de 37 ans qui se remet d’une opération au ménisque droit subie il y a un peu plus de trois semaines.

En quête d’un huitième titre à Wimbledon pour égaler le record de Roger Federer et d’un 25titre du Grand Chelem pour améliorer son propre record, il affrontera au deuxième tour le Britannique Jacob Fearnley (277e et invité) ou l’Espagnol Alejandro Moro (188e et issu des qualifications).

Même s’il avait assuré que tout allait bien, ce premier match de Djokovic depuis son arthroscopie était important pour juger sur pièce de son état.

PHOTO ANDREJ ISAKOVIC, AGENCE FRANCE-PRESSE

Vit Kopriva

« J’ai essayé de vraiment me concentrer sur le jeu et de ne pas trop penser à mon genou. Tout ce que je pouvais faire pour être là aujourd’hui, je l’ai fait durant ces trois dernières semaines avec mon équipe. Je pense que si ça avait été un autre tournoi, je n’aurais pas pris le risque de reprendre aussi tôt, mais j’adore Wimbledon », a-t-il expliqué au public du court Central sur lequel Carlos Alcaraz avait mis un terme à une série de 34 victoires –– et quatre titres - d’affilée en finale l’an dernier.

Et même si Kopriva n’était pas sur le papier un adversaire à sa taille, la prestation du Serbe a pu le rassurer encore.

A priori sans appréhension malgré une genouillère souple et même si son jeu de jambes conservait une certaine prudence sur le gazon glissant en ce début de tournoi, Djokovic s’est montré intouchable sur son service, sans aucune balle de bris à défendre du match.

Sur le service de Kopriva, le Djoker a mis la pression dès le quatrième jeu de la première manche : le Tchèque a sauvé quatre balles de bris avant de céder une première fois. Le double bris a été réussi bien plus aisément quelques minutes plus tard.

Dans la deuxième manche, c’est dès le troisième jeu que le Serbe a pris le service adverse en ayant gagné en confiance sur ses aptitudes physiques, pour preuve cette glissade en « spider Djokovic » où il se retrouve quasiment en grand écart, la main gauche au sol, ou encore ce smash en extension à la façon de Gaël Monfils, mais en un peu moins spectaculaire.

À 2-2 dans la troisième manche, Djokovic a enchaîné quatre jeux d’affilée pour s’imposer et lancer un grand sourire plein de satisfaction vers son équipe.

« Je veux encore remercier mon chirurgien pour l’excellent boulot qu’il a fait, sans lequel je n’aurais pas été là », a-t-il encore lancé avant de rentrer au vestiaire.