(Wimbledon) Novak Djokovic a affirmé que son genou droit a bien réagi après une opération chirurgicale pour traiter une déchirure du ménisque il y a moins d’un mois et qu’il est en mesure de compétitionner à Wimbledon, où il a remporté sept de ses 24 titres en Grand Chelem.

S’exprimant lors de la conférence de presse de samedi, Djokovic a dit que même s’il doutait beaucoup de sa capacité à se rendre au All England Club après s’être blessé à Roland-Garros le 3 juin, il était beaucoup plus optimiste après une semaine d’entraînement sur le gazon londonien.

Son premier match sera contre le qualifié tchèque Vit Kopriva, mardi.

« Je ne suis pas venu ici pour jouer quelques rondes et prouver à moi-même et aux autres que je peux réellement participer à un ou deux matchs. Je veux vraiment viser le titre, a dit Djokovic, deuxième tête de série derrière l’Italien Jannik Sinner. Les trois derniers jours m’ont donné suffisamment d’optimisme et de bons signes pour que je puisse réellement être en état de concourir au plus haut niveau au cours des prochaines semaines. »

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Novak Djokovic

Le Serbe de 37 ans s’est blessé lors d’une victoire en cinq manches contre l’Argentin Francisco Cerundulo au quatrième tour des Internationaux de France. Il s’est retiré avant les quarts de finale et s’est fait opérer le 5 juin à Paris.

Après s’être entraîné à Londres avec des joueurs comme Sinner, champion des Internationaux d’Australie, Daniil Medvedev et Frances Tiafoe, Djokovic a dit qu’il n’y avait eu aucun problème et qu’il était « confiant » sur l’état de son genou.

Il a notamment parlé à d’autres athlètes de haut niveau qui ont subi le même genre d’intervention, dont Taylor Fritz, qui a repris l’action après 21 jours.

« Ce n’est peut-être pas idéal aux yeux des médecins et des spécialistes qui vous diraient normalement que c’est entre trois et six semaines, a reconnu Djokovic. Plus les six semaines sont proches, mieux c’est, probablement, parce que vous ne voulez pas trop prendre de risque et donner du temps à votre genou et à votre corps.

« Mais c’est aussi individuel. C’est très subjectif. Chacun réagit différemment à la récupération, à la blessure, à la rééducation, aux exercices. »