(Londres) Andy Murray garde l’espoir de jouer une ultime fois à Wimbledon la semaine prochaine, mais admet qu’il est peu probable qu’il participe au tournoi londonien en simple après avoir été opéré d’un kyste à la colonne vertébrale.

« Je dirais qu’il est plus que probable que je ne sois pas en mesure de jouer en simple » à Wimbledon, a-t-il reconnu.

Le joueur de 37 ans (115e mondial), qui a confirmé que l’épreuve de tennis des Jeux olympiques de Paris serait le dernier évènement de sa carrière, a subi une intervention samedi après avoir ressenti une faiblesse dans sa jambe droite alors qu’il disputait le tournoi du Queen’s la semaine passée.

« La semaine dernière a été assez difficile », a déclaré l’ancien numéro un mondial britannique. « Il s’est évidemment passé beaucoup de choses alors que je prévois de terminer (ma carrière) aux Jeux olympiques ».

Murray, qui a remporté deux de ses trois titres du Grand Chelem à Wimbledon, a expliqué que plusieurs chirurgiens lui avaient recommandé de se faire soigner immédiatement.

« Bien que l’opération ne soit pas majeure, le problème était sérieux, car si le kyste avait continué à grossir – déjà au Queen’s, j’ai pratiquement perdu la force, la coordination et tout ce qu’il y avait dans ma jambe droite en allant sur le court –, il est probable qu’il y aurait eu d’autres complications », a-t-il indiqué.

L’Écossais, double champion olympique, a souligné que la procédure s’était « très, très bien » déroulée et qu’il frappait à nouveau des balles. Mais il a ajouté qu’il était « impossible de dire » quand il serait en mesure de reprendre la compétition.

« C’est compliqué, et c’est d’autant plus compliqué que je veux jouer à Wimbledon une dernière fois », a-t-il dit.

Les simples débutent lundi et Murray, également inscrit en double avec son frère Jamie, attendra le dernier moment pour prendre sa décision.

Si le joueur ne participe pas aux JO, où il est inscrit en simple et en double aux côtés de Dan Evans, il pourrait encore disputer un autre tournoi, tel que les Internationaux des États-Unis, afin de tirer sa révérence selon ses propres termes.