Owen Beck a conclu ses jours de joueur junior avec une conquête de la Coupe Memorial et avec le titre de joueur le plus utile du tournoi. Il est maintenant prêt à passer à la prochaine étape.

« J’ai hâte au prochain camp d’entraînement, a expliqué le jeune espoir du Canadien, jeudi au centre d’entraînement de Brossard. Peu importe où je serai, je vais jouer au hockey professionnel. Je veux me préparer pour ça le mieux que je peux, afin de montrer ce que je peux faire, que ce soit aux patrons du Canadien ou bien à ceux du Rocket de Laval. »

Car Owen Beck estime en être là, après trois saisons au hockey junior ontarien, et surtout après cette conquête du printemps dernier dans le maillot du Spirit de Saginaw.

À 20 ans, il se dit fin prêt pour la suite. Ce choix de deuxième tour du Canadien au repêchage de 2022 (le 33e au total) revient d’une saison de 81 points au hockey junior, ce qui a déjà donné lieu à quelques débordements d’enthousiasme à son endroit.

La bonne nouvelle, c’est que le principal intéressé estime lui-même qu’il a encore du chemin à faire.

« Je veux faire progresser mon jeu au cours de l’été », a-t-il ajouté lors de cette troisième journée du camp de perfectionnement du Canadien à Brossard. « Je veux m’assurer d’être assez mature physiquement pour être capable d’exceller dans les rangs professionnels, dans la Ligue nationale ou bien dans la Ligue américaine. »

« Grandir en tant que joueur »

Pour l’aider à atteindre ces objectifs, la direction du Canadien lui a donné un grand frère, en quelque sorte : l’ex-attaquant Paul Byron, qui l’a rapidement pris sous son aile.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Paul Byron

« Quelle histoire que celle de Paul, a expliqué le directeur du développement Rob Ramage jeudi. On l’a déniché au ballottage, et ce gars-là a trouvé une façon. Il a eu une solide carrière. Il est très honnête avec les jeunes, ce qui est excellent, et il obtient leur respect en partant. »

À son camp de l’an passé, Owen n’a probablement pas été aussi bon qu’à son camp à titre de recrue. Alors on a mis Paul Byron sur son cas, et Owen a tout pigé de ce que Paul lui lançait, et c’est là que son jeu a pris son envol. C’est sa détermination […] La saison dernière, il est allé à Saginaw et il est allé là-bas pour gagner.

Rob Ramage, directeur du développement des joueurs du Canadien de Montréal

C’est sans doute ce gars-là que la direction du Canadien espère revoir sous peu, que ce soit à la Place Bell ou bien au Centre Bell. Beck avait eu droit à une première audition avec le Canadien, le temps d’un match en janvier 2023, et c’est pourquoi il continue de travailler avec Paul Byron : parce que ses patrons veulent le revoir au Centre Bell un de ces jours.

« Paul a regardé mes jeux sur vidéo, et il a passé tout ça au peigne fin, a ajouté le jeune joueur de centre. Il m’a donné des suggestions qui vont se transposer aux rangs professionnels. On a parlé souvent ensemble, la saison passée, et je pense qu’il m’a aidé à améliorer mon jeu. »

Owen Beck estime aussi que sa dernière saison ainsi que sa présence remarquée au tournoi de la Coupe Memorial vont avoir un effet bénéfique pour sa carrière.

« J’ai pu avoir l’expérience des gros matchs et des gros tournois la saison dernière. Ça donne une idée de ce que ça va être à la prochaine étape, dans les rangs professionnels. On voit que dans ces moments-là, l’intensité grimpe d’un cran. Ce sont des moments comme ça qui aident à grandir en tant que joueur. »