Après deux ans et demi dans le purgatoire, Stan Bowman, Al MacIsaac et Joel Quenneville sont de nouveau autorisés à chercher un emploi dans la LNH.

La ligue en a fait l’annonce lundi en après-midi.

Ces trois hommes de hockey avaient été bannis de la LNH ces dernières années en raison de leur réponse inappropriée lorsqu’ils ont été informés en 2010 des allégations selon lesquelles le joueur des Blackhawks, Kyle Beach, avait été agressé par l’entraîneur vidéo du club.

Quenneville avait démissionné de son poste d’entraîneur-chef des Panthers dans la foulée du scandale. Bowman et MacIsaac, respectivement directeur général et vice-président principal des opérations de hockey des Blackhawks, avaient également quitté leur emploi.

« S’il est clair qu’à l’époque, leurs réponses étaient inacceptables, chacun de ces trois individus l’a reconnu et a utilisé son temps à l’écart du hockey pour s’engager dans des activités qui, non seulement démontrent un remords sincère pour ce qui s’est passé, mais démontrent également une plus grande conscience des responsabilités que tout le personnel de la LNH a, en particulier le personnel qui est dans des positions de leadership, a dit la LNH dans un communiqué.

« En outre, chacun a fait des progrès considérables sur le plan personnel en participant à plusieurs programmes, dont beaucoup étaient axés sur l’impératif de réagir de manière efficace et significative aux actes présumés d’abus. La Ligue s’attend à ce qu’ils poursuivent cet engagement dans le cadre de toute fonction future au sein de la LNH et/ou de l’un de nos clubs. »

Tous les yeux se tournent maintenant vers les Blue Jackets de Columbus, seule équipe sans entraîneur-chef dans la LNH. Le nouveau patron à bord, Don Waddell avait clairement fait savoir qu’il cherchait un homme d’expérience pour remplacer Pascal Vincent, congédié il y a deux semaines.

À Edmonton, le nom de Bowman risque de circuler rapidement, puisque l’équipe est sans directeur général permanent depuis le départ de Ken Holland il y a quelques jours.