Après avoir été gâtés par de nombreuses finales à la limite des sept matchs dans les années 2000, les amateurs n’ont pas eu droit à autant de finales serrées ces dernières années. Depuis que les Bruins de Boston ont défait les Canucks de Vancouver en 2011, ce sera seulement la deuxième fois que le précieux trophée est attribué au terme d’un match no 7. Voici, en vrac, quelques données historiques sur ces matchs mémorables.

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Craig Berube soulève la Coupe Stanley après la victoire des Blues lors du match no 7, le 12 juin 2019.

L’histoire favorise les Panthers. L’équipe à domicile a remporté 12 des 17 matchs ultimes en finale. Les trois dernières finales décidées en sept matchs ont toutefois été remportées par l’équipe visiteuse : les Blues en 2019, les Bruins en 2011 et les Penguins en 2009.

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L’attaquant Tony Leswick des Red Wings célèbre après avoir marqué le but gagnant en prolongation du match no 7 de la finale de 1954, contre leCanadien.

Un septième match, c’est stressant. Un septième match en prolongation, ce l’est encore plus. Deux de ces 17 matchs ont nécessité des minutes supplémentaires : ceux de 1950 et de 1954, tous deux remportés par Detroit. Les auteurs des buts, puisque vous insistez, furent Pete Babando et Tony Leswick.

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Syl Apps, capitaine des Maple Leafs, soulève la Coupe Stanley après la victoire de son équipe lors du premier match no 7 de l’histoire de la finale, en 1942. C’est la seule fois qu’une équipe a remporté le trophée après avoir perdu les trois premiers matchs de la série : un tour de force que les Oilers pourraient reproduire lundi.

C’est en 1939 que le format quatre de sept a été adopté. Auparavant, sept autres séries s’étaient décidées à la limite, mais en cinq matchs.

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Le gardien des Bruins de Boston Tim Thomas pose avec le trophée Conn-Smythe – remis au joueur le plus utile pendant les séries éliminatoires –, quelques minutes après avoir remporté la Coupe Stanley en blanchissant les Canucks de Vancouver, lors du match no 7 de la finale de 2011.

Quatre gardiens de but ont réussi des jeux blancs dans de telles circonstances : Tim Thomas en 2011, Martin Brodeur en 2003, Gump Worsley en 1965 et Johnny Bower en 1964.

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Ron Hextall, alors gardien de but des Flyers

Ron Hextall détient quant à lui le record du nombre d’arrêts. En 1987, l’agité du bocal avait bloqué 40 tirs des Oilers, mais s’était incliné 3-1. Selon Hockey Reference, Hextall est aussi, bien sûr, le seul gardien à avoir écopé d’une pénalité dans un septième match en finale.

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Le légendaire Jean Béliveau arrive à l’aéroport de Dorval, le 18 mai 1971, tout juste après avoir remporté la Coupe Stanley lors d’un match no 7 contre les Blackhawks – le tout dernier de sa carrière !

Le record du nombre de septièmes matchs disputés en finale est de quatre. Il est partagé par, justement, quatre joueurs : Red Kelly, Ted Lindsay, Marcel Pronovost et Jean Béliveau. Pour citer le confrère Simon-Olivier Lorange, c’est bien pour dire.

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Brian Rafalski, dans l’uniforme des Devils

En concentrant notre regard sur les joueurs qui n’ont pas joué à l’époque des six clubs, Brian Rafalski est le meneur avec trois présences dans des septièmes matchs en finale. Le défenseur a participé à ceux de 2001 et 2003 avec les Devils, et de 2009 avec les Red Wings. Il a triomphé en 2003 et perdu les deux autres fois.

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L’ailier droit des Panthers Vladimir Tarasenko lors du match no 6, vendredi.

De ceux qui participeront à l’ultime match lundi, Vladimir Tarasenko est l’unique joueur des deux équipes à avoir déjà disputé un match ultime en finale. En 2019, il avait obtenu une passe pour aider les Blues à triompher.

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Patrice Bergeron soulève la Coupe Stanley après un match no 7, lors duquel il a marqué deux fois en 2011.

Aucun tour du chapeau n’a été enregistré jusqu’ici dans un septième match en finale. Onze joueurs ont cependant inscrit un doublé, dont les Québécois Patrice Bergeron en 2011, Maxime Talbot en 2009, Alex Tanguay en 2001 et Henri Richard en 1971. Trevor Linden est le seul à avoir inscrit deux buts dans une cause perdante, en 1994.

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Kris Knoblauch, entraîneur-chef des Oilers, derrière son banc lors du match no 6, vendredi

Kris Knoblauch, entraîneur-chef des Oilers, ne compte que 94 matchs d’expérience derrière le banc dans la LNH. Seuls trois coachs ont dirigé une équipe dans un septième match en finale avec moins d’expérience : Dan Bylsma (2009), Al MacNeil (1971) et Jimmy Skinner (1955). Les trois ont gagné. La chance du débutant ?