(Edmonton) Connor McDavid a passé toute sa vie à travailler en vue de ce moment.

Les fraîches nuits d’hiver sur les patinoires extérieures. Les innombrables heures passées dans les arénas. Les longs trajets en bus. Les entraînements dans la chaleur torride de l’été. Les heures de patinage, de maniement du bâton, de tir.

Aidé par de bons gènes et une éthique de travail sans précédent, le capitaine des Oilers est passé d’espoir à prodige à superstar.

Il est maintenant à deux victoires de soulever la coupe Stanley.

« Vous pensez que lorsque vous serez dans cette situation-là, vous allez ressentir une sensation magique, a dit McDavid, jeudi.

« Ça reste de l’inconnu, mais pour être honnête, j’ai l’impression que tout se passe assez normalement. »

PHOTO JASON FRANSON, LA PRESSE CANADIENNE

Connor McDavid

McDavid a brillé avec aplomb depuis qu’Edmonton a perdu les trois premiers matchs face aux Panthers de la Floride en finale.

Il a obtenu quatre points dans la correction de 8-1 lors du quatrième match. Dans la rencontre suivante, il a fourni deux buts et deux passes dans une victoire de 5-3 des siens.

Les Panthers doivent donc retourner dans la capitale albertaine pour le sixième match, vendredi.

« Je ne pense pas qu’on puisse être exceptionnel dans quoi que ce soit à moins d’aimer profondément ce qu’on fait », a déclaré l’entraîneur des Oilers, Kris Knoblauch, à propos de l’Ontarien de 27 ans. Il adore jouer au hockey. »

Avec 42 points lors des séries, McDavid n’est devancé que par Wayne Gretzky et Mario Lemieux lors d’une seule année.

« Il est très compétitif, a ajouté Knoblauch. Il veut gagner, il veut être le meilleur. Son amour et sa passion pour le hockey lui permettent de réaliser ces jeux-là à des moments importants. »

L’attaquant des Oilers Corey Perry a connu de nombreux leaders au fil d’une longue carrière, incluant un triomphe en finale de la coupe en 2007, avec Anaheim.

Le style de McDavid est calme, confiant, très professionnel.

« Tout le monde sait ce qu’il peut faire, a dit Perry, 39 ans. Il est un joueur formidable, de classe mondiale. Il laisse son jeu parler. Il n’est pas du genre à crier dans le vestiaire. (Le défenseur et membre du Panthéon) Scott Niedermayer était pareil. »

Edmonton tente de devenir le deuxième club de l’histoire de la LNH après les Maple Leafs de Toronto, en 1942, à remporter une finale après avoir été en déficit 0-3.