Marcel Dionne demeure probablement le plus grand hockeyeur de l’histoire à ne jamais avoir remporté la Coupe Stanley. Il figure toujours au sixième rang de l’histoire pour les points, 1771, derrière Wayne Gretzky, Jaromir Jagr, Mark Messier, Gordie Howe et Ron Francis qui eux, ont eu le bonheur de soulever le précieux trophée.

Notre homme s’est retrouvé avec des formations au mieux ordinaires, au pire exécrables, pendant la majorité de sa carrière, à Detroit et Los Angeles, quelques saisons à New York, en fin de carrière.

Dionne n’a jamais participé aux séries avec les Red Wings entre 1971 et 1975, franchi le premier tour trois fois en douze ans avec les Kings, jamais le second. Il a maintenu une moyenne de 1,31 point par match en saison régulière, mais amassé 45 points en 49 matchs éliminatoires, pour une moyenne de 0,92.

Au football, Dan Marino est sans doute le meilleur quart-arrière sans bague du Super Bowl. Marino vient au huitième rang de l’histoire au chapitre des verges accumulées et au septième rang pour les passes de touché.

À sa retraite, en 1999, personne n’avait complété plus de passes, amassé plus de verges ou obtenu plus de passes de touché. Malgré tout, Marino a maintenu une fiche de 8-10 en séries éliminatoires, toutes disputées avec les Dolphins de Miami. Il a atteint le Super Bowl une fois, dès sa deuxième saison : les Dolphins ont perdu 38-16 aux mains des 49ers de San Francisco, Marino a complété 29 de ses 50 passes pour 318 verges, un touché, deux interceptions.

Marino a lancé 420 passes de touché contre 252 interceptions en carrière, contre 32 passes de touché pour 24 interceptions en séries éliminatoires.

McDavid maintenant…

À seulement 27 ans, Connor McDavid a déjà 982 points en 645 matchs, au 104e rang de l’histoire. À son rythme, il devrait atteindre le top 25 d’ici l’âge de 30 ans, quelque part entre Brett Hull et Guy Lafleur, et s’il n’est pas blessé gravement d’ici la fin de sa carrière, atteindre le top 5, peut-être même le top 3 derrière Gretzky et Jagr.

McDavid est en finale pour la première fois à sa neuvième saison dans la LNH. Les Oilers ont remporté un deuxième match contre les Panthers mardi, pour réduire le déficit. Il leur reste deux matchs à gagner, mais tout peut s’évaporer en perdant l’une des deux prochaines rencontres.

L’avenir de Leon Draisaitl à Edmonton demeure nébuleux et qui sait si les Oilers auront une deuxième chance de remporter la Coupe advenant une défaite dans les prochains jours.

Et si les Oilers devaient perdre, McDavid pourrait-il constituer l’exception à la règle : entrer dans la légende, sans Coupe Stanley, et néanmoins porter l’épithète de gagnant ?

McDavid vient de connaître deux matchs consécutifs de quatre points, alors que son club faisait face à l’élimination.

Le premier choix au total de la LNH en 2015 porte ainsi sa fiche à 117 points en 72 matchs éliminatoires, au 73rang dans l’histoire. Devant lui, Jonathan Toews, Bobby Clarke, Bernard Geoffrion et Frank Mahovlich ont disputé presque deux fois plus de matchs.

McDavid a amassé 42 points en seulement 23 matchs dans les séries éliminatoires actuelles. Seuls Wayne Gretzky et Mario Lemieux ont connu des séries plus prolifiques. Gretzky détient le record avec 47 points, établi en 1985. Lemieux en a obtenu 44 en 1991, et Gretzky a connu un autre printemps de plus de 40 points, 43, en 1988. Avec un peu de chance, McDavid pourrait s’immiscer au deuxième rang derrière Gretzky, et peut-être même, si la série atteint la limite de sept rencontres, rejoindre l’illustre Merveille au premier rang !

Connor McDavid a déjà sa place parmi les monuments du hockey, Coupe Stanley ou pas. Et il lui reste encore au moins une douzaine de saisons…

Des propos dévastateurs pour Pascal Vincent

Le nouveau président et directeur général des Blue Jackets de Columbus, Don Waddell, a déclaré mardi au Columbus Post Dispatch avoir congédié Pascal Vincent après avoir recueilli des informations auprès des joueurs et les membres de l’entourage de l’équipe.

PHOTO PAUL VERNON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Pascal Vincent derrière le banc

« J’ai regardé l’équipe jouer. Ça n’était pas une question de stratégies ou de système de jeu. Mais je ne pouvais passer outre certains évènements survenus l’an dernier et la saison précédente. C’était coincé dans mon esprit, je ne pouvais m’en défaire. J’ai parlé à de nombreux joueurs. Tu ne veux pas laisser les joueurs t’imposer un choix d’entraîneur, mais j’ai entendu des choses que je ne m’attendais pas à entendre. J’ai pris ma décision en conséquence et j’ai l’appui des propriétaires. Nous avons besoin d’une nouvelle voix dans ce vestiaire. »

Waddell affirme qu’il embauchera un entraîneur d’expérience pour remplacer le Québécois. Nous en saurons davantage jeudi matin lors de son point de presse.