Au hockey, c’est bien connu, on ne peut pas marquer des buts quand on ne tire pas.

Ça, ça veut aussi dire que l’adversaire ne peut pas marquer s’il ne tire pas, et juste ici, il faut rendre hommage au génie chez les Oilers d’Edmonton qui a fini par comprendre tout ça, et même plus.

Alors avec tout ça, on a une série, mesdames, messieurs, parce que mercredi soir à Edmonton, les Oilers ont remporté le match 5-2, pour ainsi faire 2-2 dans cette finale de l’Ouest qui les oppose aux Stars de Dallas.

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En première période, les Stars ont marqué deux fois en seulement six tirs, et si les Oilers avaient besoin d’une autre preuve qu’ils n’ont pas un futur membre du Temple de la renommée devant les buts, ils l’ont eue juste là.

Mais la plupart du temps, pour eux, un si faible volume de tirs mènera, tôt ou tard, vers une réussite, et c’est en plein ce qui est arrivé lors de ce quatrième match.

PHOTO JASON FRANSON, LA PRESSE CANADIENNE

Leon Draisaitl (29) festoie après avoir marqué un but en deuxième période.

Vers la fin de la troisième période, avec un retard de deux buts, les Stars avaient seulement pu obtenir cinq tirs au but sur Stuart Skinner, qui n’en demandait pas tant. Les Stars auront réussi un faible total de 22 tirs au filet au bout des 60 minutes de jeu.

Les Oilers comprennent très bien où ils en sont, et ils savent aussi qui ils sont. Cette équipe, naguère axée uniquement sur l’offensive et un style de jeu qui rappelait leur glorieuse époque, celle des années 1980 et des scores aussi gros que les cheveux, s’est depuis transformée en une équipe un peu plus responsable défensivement. Pas tant, mais un peu, ou en tout cas, juste assez.

En matière de jeu défensif, ces Oilers ne seront jamais à confondre avec les Devils du New Jersey des années 1990, mais ils savent ceci : pour gagner, ils ne peuvent pas se permettre le luxe de laisser l’adversaire lancer de n’importe où. Ce qui est une bonne idée, parce que justement, avec un gardien comme Skinner devant le filet, ça pourrait rentrer de n’importe où.

Alors c’est ça qui donne ça.

Ensuite, ce sont les habituels suspects qui se sont chargés du reste : un gros but de Leon Draisaitl, le quatrième de son club et aussi le but d’assurance, Connor McDavid avec deux aides, Evan Bouchard, de plus en plus solide, avec son sixième but des séries, et ainsi de suite.

PHOTO PERRY NELSON, USA TODAY SPORTS

Darnell Nurse (25) met en échec Joe Pavelski (16) en deuxième période.

Pour les Stars, à n’en point douter, il s’agit d’une occasion ratée. Après 5 minutes et 29 secondes de jeu mercredi soir, ils avaient une excellente avance de deux buts, mais surtout, ils avaient autour d’eux un public très tranquille, sonné par ce dénouement. Un autre but, juste un autre but, et puis la conclusion de cette série aurait probablement été décidée à ce moment-là, avec un retour dans les terres du Texas 48 heures plus tard qui n’allait rien annoncer de bon pour les Oilers.

Mais ce n’est pas comme ça que ça s’est passé, et puis maintenant, il faut se demander si les Stars pourront s’en remettre, eux qui étaient largement favoris, mais qui se retrouvent maintenant avec toute la pression du monde du hockey sur leurs épaules.

Remarquez, ce ne serait pas la première fois qu’un club originaire de Dallas décevrait lamentablement en séries.