J’entends saucisson, je pense Lyon, bistros et beaujolais. Mais un bon vin rouge québécois, avec des charcuteries d’ici, c’est tout aussi délicieux. Comme celui des Bacchantes, suggéré en avril dernier, et largement distribué à la SAQ – ou visitez une des nombreuses bonnes épiceries qui vendent des vins québécois. Sinon, voici un beaujolais tout ce qu’il y a de plus classique, ainsi qu’un vin du Midi et un de Vénétie qui affichent le même profil gourmand. Tous trois feront honneur à un bon saucisson !

Abordable : un sourire aux lèvres

Christophe Pacalet nous offre de nouveau en 2022 un beaujolais réjouissant, pimpant et gouleyant. Malgré un millésime solaire, il reste léger et très frais, avec un fruité éclatant. Rien que le nez vous colle un sourire aux lèvres avec des arômes affriolants de petits fruits rouges, une pointe de fleurs et d’épices. En bouche, il offre un fruité croquant et juteux, et de très légers tanins apportent juste ce qu’il faut de relief. L’exemple parfait du beaujolais simple, fruité et gourmand, à servir rafraîchi et à boire à grandes lampées. Tout indiqué pour l’apéro et le compagnon idéal des charcuteries, il accompagnera aussi toutes sortes de plats simples, savoureux et gras : pizza, macaroni au fromage, hamburger.

Garde : à boire

Christophe Pacalet Les Marcellins Beaujolais 2022, 19,35 $ (14349051), 12,5 %

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Découverte : le Languedoc, en éclat et en fraîcheur

PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA SAQ

Vignoble du Loup Blanc Soif de Loup Oc 2022

Il n’y a pas si longtemps, on associait le Languedoc à des vins rouges corsés. Tout comme le grenache. Mais la région compte de nombreux terroirs différents, selon leur altitude, leur orientation, leur sol, ainsi que des cépages locaux capables de préserver de la fraîcheur. Puis il y a la volonté du vigneron ! Au Loup Blanc, une viticulture en bio et en biodynamie et des vinifications douces font partie de la volonté d’élaborer des vins frais et gourmands, qui reflètent aussi le terroir. Plutôt discret, cet assemblage de grenache, cinsault et carignan s’ouvre sur de jolis arômes de cerise, de framboise et de jujube, avec une pointe d’épices et de garrigue. La bouche, tout en éclat et en fraîcheur, fait aussi preuve de matière, et de légers tanins lui apportent de la mâche. À servir rafraîchi avec charcuteries, saucisses grillées, salade de légumes grillés, ratatouille.

Garde : à boire

Vignoble du Loup Blanc Soif de Loup Oc 2022, 22,30 $ (11154726), 13 %, bio

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Classique : un Valpolicella qui a de la gueule

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Montenigo Valpolicella 2021

Je vous suggérais le 2020 l’an dernier comme une découverte. Je pourrais encore le présenter ainsi parce qu’il reste un vin singulier, qui a de la gueule et qui se démarque du lot. Mais je le considère aussi comme une expression classique de bon valpolicella, loin des vins industriels qui ont inondé la région. Un nez délicat s’ouvre sur des arômes de cerise, de noyau de cerise et de canneberge, auxquels des notes d’épices, d’herbes et de zestes apportent de la complexité. Très sec, avec une acidité fraîche, il révèle de légers amers et des tanins fermes qui ajoutent du relief et de la mâche. Léger, frais et gouleyant, mais avec de la structure et du caractère, il est tout indiqué pour la table. À servir rafraîchi avec charcuteries, pâtes aux légumes verts ou à la saucisse avec tomates et épinards, risotto aux champignons, steak frites.

Garde : de 2 à 3 ans

Montenigo Valpolicella 2021, 26,85 $ (15126933), 12 %, bio

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