Quoi voir cette semaine ? Voici nos critiques des derniers films sortis en salle ou sur une plateforme.

A Quiet Place – Day One : De sons et d’émotions

« On espérait que le troisième A Quiet Place élargisse la lentille par rapport à l’invasion de notre planète. Bien ficelé, le récit demeure intime et préserve le mystère des extraterrestres. Un choix rafraîchissant, car tant d’antépisodes ont commis l’erreur de tout expliquer. On reste tout de même quelque peu sur sa faim dans l’attente d’un quatrième volet », écrit notre journaliste Pascal LeBlanc.

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Fancy Dance : Danse, désespoir et mauvaises décisions

« Erica Tremblay, qui signe son premier long métrage après quelques documentaires et des épisodes de Reservation Dogs, aborde avec finesse des thèmes difficiles tout en filtrant assez de lumière pour éviter de sombrer dans le misérabilisme. Sans artifice, elle maintient une bonne tension qui ne laisse deviner le dénouement. Fancy Dance est toutefois davantage une histoire sur les difficultés d’une communauté et l’indifférence générale à son égard qu’un suspense haletant. Grâce à ses artisanes, il est surtout un drame humain », résume Pascal LeBlanc.

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Marie-Line et son juge : Changer de route

«Au cours des conversations entre Marie-Line et son juge, où l’une et l’autre apprendront, évidemment, l’une de l’autre, et vice versa, force est de constater l’irrésistible chimie qui opère entre l’exubérante Louane Emera et le flegmatique Michel Blanc. Face au géant de la comédie, dont le regard trahit la tristesse du personnage, la révélation de La famille Bélier, d’Éric Lartigau, ne s’en laisse pas imposer. Ce tandem aussi inattendu que sympathique s’avère certainement l’élément gagnant de cette comédie dramatique aux accents mélancoliques cousue de fil rose », explique la journaliste Manon Dumais.

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Se fondre : Ver solidaire

« À trop vouloir traduire dans l’urgence sa peur viscérale de la perte de l’identité québécoise, de sa culture et de sa langue, Simon Lavoie livre un récit alambiqué à la finale ambiguë. En résulte un salmigondis d’idées politiques passéistes, plus indigeste qu’insolite, sous la forme d’un film psychotronique, dont les piètres effets spéciaux feront rire les uns et fuir les autres », écrit Manon Dumais.

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