Netflix se prépare pour une saison estivale fort intéressante. Nos journalistes et chroniqueurs vous suggèrent quelques œuvres à ne pas manquer.

Bridgerton, saison 3, première partie

C’est prévisible, élégant et réconfortant, Bridgerton. Et quel délice pour les yeux et les oreilles : les robes scintillantes, le langage châtié, les quadrilles endiablés, les courbettes à se barrer le dos, les décors majestueux et assurément une chanson pop contemporaine (Cheap Thrills de Sia) reprise par un quatuor à cordes.

Hugo Dumas

Baby Reindeer

Les sept épisodes d’une quarantaine de minutes de Baby Reindeer (Mon petit renne, en version française), qui racontent un cas bien réel d’obsession malsaine, sont terrifiants et hypnotisants. Et ne vous fiez pas à son titre enfantin, qui ne rend pas justice à cette œuvre télévisuelle super originale, tordue, tantôt comique, souvent sombre et d’une profondeur insoupçonnée.

Hugo Dumas

Ashley Madison : sexe, mensonges et scandale

Vous ne ressortirez pas grandi ou transformé du visionnement d’Ashley Madison, on ne se mentira pas ici. Mais vous aurez assurément le goût de changer vos mots de passe sur Hinge ou Bumble. Une fuite non colmatée est si vite arrivée.

Hugo Dumas

Scoop

Inspiré de faits réels, ce long métrage du réalisateur britannique Philip Martin nous captive en dévoilant les dessous de l’entrevue explosive du prince Andrew à l’émission BBC Newsnight en 2019. On nous plonge au cœur du travail journalistique requis pour décrocher ce tête-à-tête au cours duquel le duc d’York (joué par Rufus Sewell) a détaillé ses liens avec l’homme d’affaires et délinquant sexuel Jeffrey Epstein. En prime, de superbes performances de Gillian Anderson, Billie Piper et Keeley Hawes.

Marc-André Lemieux

One Day

Encore en peine/deuil de Normal People ? Ruez-vous sur One Day (Un jour, en version française) de Netflix, une comédie romantique imprégnée de nostalgie, d’intelligence et de chansons pop joliment tristes.

Hugo Dumas

Orion and the Dark

Le génial Charlie Kaufman, scénariste de Being John Malkovich, Adaptation, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Anomalisa et I’m Thinking of Ending Things, bonifie l’histoire originale écrite par Emma Yarlett avec une dimension émotive puissante qui témoigne de l’important rôle des parents dans la gestion des craintes de leurs enfants.

Pascal LeBlanc

The Greatest Night in Pop

Riche en images inédites prises en studio, le documentaire The Greatest Night of Pop réalisé par Bao Nguyen (Be Water, Live from New York !) regorge de moments croustillants (Bob Dylan qui n’est vraiment, mais vraiment pas dans son assiette), touchants (les artistes s’échangent leurs autographes comme des groupies), malaisants (le chanteur Al Jarreau, visiblement saoul, qui oublie constamment ses paroles), abracadabrants (Michael Jackson a égaré son serpent) et stressants (une course contre la montre pour terminer à temps).

Marc-André Lemieux

Griselda

Émission addictive qui provoque une dépendance instantanée, c’est impossible de se sevrer de Griselda, dont la vie réelle, mais romancée, débarque en six épisodes d’une heure bien compacts et non coupés.

Hugo Dumas

American Nightmare

American Nightmare, confectionné par la même équipe que The Tinder Swindler (L’arnaqueur de Tinder), incorpore tous les éléments qu’on aime dans un true crime : des extraits d’interrogatoires des suspects, des images des caméras corporelles des policiers, des appels paniqués (ou trop calmes) au 911, des extraits alarmistes de bulletins de nouvelles locaux, des vidéos personnelles tournées avec des iPhone et le témoignage d’un vieux routier du journalisme judiciaire.

Hugo Dumas