On est contents : Cortex

Ce groupe de jazz funk français, fondé par un certain Alain Mion, a obtenu un succès confidentiel entre 1975 et 1981 avec trois albums devenus « cultes ». Puis il est tombé dans l’oubli… avant de refaire surface au début des années 2010, par les bons soins d’une cohorte de rappeurs américains, qui ont échantillonné son catalogue jusqu’à plus soif. Selon le site Whosampled, Alain Mion (avec ou sans Cortex) serait l’artiste le plus « samplé » de France, avec au moins 240 échantillonnages recensés, excusez du peu. On peut comprendre que le claviériste ait choisi de reformer son groupe, entouré de nouveaux musiciens. Cet ancêtre de la « french touch » se produit le 28 juin au Club Soda, à 21 h.

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On est curieux : Joel Ross

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE L’ARTISTE

Joel Ross

Digne héritier de Milt Jackson et de Bobby Hutcherson, le vibraphoniste Joel Ross a retenu l’attention en 2024 avec son quatrième album, paru sous l'étiquette Blue Note. Comme son titre l’indique, Nublues revisite la tradition du blues, avec une touche contemporaine qui le rend tout à fait pertinent. Entre compositions et reprises de Monk ou de Coltrane, on ne peut que s’enthousiasmer pour la proposition de ce jeune prodige des vibes, un instrument qu’on n’a pas l’occasion d’entendre tous les jours. De bonnes vibrations, dans tous les sens du mot. Et deux concerts pour le prix de zéro, puisque c’est gratuit. Ça se passe le 4 juillet à 20 h et à 22 h, au Pub Molson, sur l’esplanade Tranquille.

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