Parmi tous les livres qui sont arrivés récemment en librairie, en voici quelques-uns qui ont attiré notre attention.

Urushi

L’autrice montréalaise née au Japon poursuit avec ce nouveau titre son quatrième cycle romanesque, dans la lignée de Suzuran et Niré. Comme tous ses autres romans, on peut le lire à part et se laisser entraîner dans l’histoire d’une adolescente japonaise qui souffre d’une absence et qui recueille un moineau blessé, symbole de ses propres fragilités. Un texte aérien, teinté de douceur et de poésie.

Urushi

Urushi

Actes Sud

141 pages

Les règles du Mikado

L’écrivain italien nous entraîne ici dans les montagnes, près de la frontière entre l’Italie et la Slovénie, où un vieil horloger qui campe en solitaire offre un refuge improvisé à une jeune tsigane. Celle-ci a fui sa famille et le mariage forcé qu’on lui imposait. Leur rencontre sera l’occasion d’échanges entre deux visions du monde et deux êtres que tout oppose.

Les règles du Mikado

Les règles du Mikado

Gallimard

153 pages

Un livre sur Mélanie Cabay

C’est une réédition en format poche de l’un des livres les plus poignants de l’auteur disparu en 2022, qui mêle récit personnel, biographie, enquête et témoignage pour raconter un drame et la douleur qu’il a engendrée. Au-delà de la disparition non résolue d’une jeune femme à Montréal, en 1994, le texte aborde également la question de la violence faite aux femmes de même que celle de l’incapacité des forces de l’ordre à résoudre ce genre de crimes.

Un livre sur Mélanie Cabay

Un livre sur Mélanie Cabay

L’instant même

168 pages

De plâtre et de platine

Ce roman d’une autrice canadienne a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général. Il raconte l’histoire de Nina, qui doit apprendre à s’affirmer après s’être tue durant toute son adolescence, même quand ses parents essayaient de lui faire rencontrer tous les jeunes garçons indiens du quartier ou qu’un incident traumatisant survient à l’école. Une réflexion sur la construction de l’identité qui a eu de bons échos lors de sa parution en anglais.

De plâtre et de platine

De plâtre et de platine

L’interligne

246 pages

Mon nom dans le noir

L’écrivain américain Colson Whitehead a dit de ce premier roman récompensé par plusieurs prix aux États-Unis qu’il était « électrisant ». L’autrice s’est inspirée des émeutes de Charlottesville et de l’assaut du Capitole pour imaginer la nouvelle vie d’un groupe qui se réfugie dans une plantation historique du Sud pour fuir des suprémacistes blancs. Mais la paix qu’ils trouvent sera précaire, puisque la violence finira par les rattraper.

Mon nom dans le noir

Mon nom dans le noir

Albin Michel

213 pages

Tropicália

Voilà un autre premier roman qui a été salué par la presse américaine. Cette comédie tragique nous entraîne dans un voyage tumultueux au Brésil, pays où l’auteur a grandi en partie, sur les traces d’une famille dont l’histoire de chaque membre semble être marquée par le drame.

Tropicália

Tropicália

Calmann-Lévy

363 pages

Les chiens du chef d’orchestre

Deux nouvelles enquêtes ludiques (du genre cosy mystery) du sergent-détective Maurice Leblanc viennent de paraître simultanément. Dans Les chiens du chef d’orchestre, l’enquêteur se penche sur l’agression d’un policier musicien violemment attaqué par des chiens lors de la répétition d’un concert, alors que dans Meurtre au 17e trou, il est transporté dans une histoire de fraude abracadabrante quand un golfeur est tué par une balle de fusil durant un tournoi.

Les chiens du chef d’orchestre

Les chiens du chef d’orchestre

Goélette

200 pages