Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Plusieurs membres du conseil d’administration de TFI ont profité du récent repli du titre de l’entreprise montréalaise de transport pour acheter des actions.

Le titre de TFI a glissé jusqu’à 177 $ à Toronto au début mai après avoir touché un sommet de 220 $ le 10 avril. John Pratt a acheté 1132 actions le 2 mai, Debra Kelly-Ennis a acheté 500 actions le 2 mai, tandis que Diane Giard a acheté 1000 actions le 29 avril.

TFI a présenté sa performance financière de début d’exercice le 25 avril. « Le transport par camion de lots complets au premier trimestre a été un désastre », a dit le grand patron Alain Bédard en commentant la performance en conférence téléphonique avec les analystes. « Il suffit de regarder nos pairs aux États-Unis ou au Canada. C’est très difficile en ce moment dans le marché du transport de lots complets. »

L’entreprise de Québec iA Groupe financier fait maintenant presque l’unanimité sur Bay Street. Il n’y a plus qu’un seul analyste sur huit qui ne suggère pas l’achat, tandis que la CIBC vient de changer sa recommandation. Dans une note publiée jeudi, Paul Holden, de la CIBC, dit s’attendre à une meilleure année au chapitre de la croissance des profits par action et juge l’évaluation boursière attrayante. Il souligne que le titre est à la traîne depuis le début de l’année et qu’il se négocie à un multiple d’évaluation parmi les plus bas en comparaison de ses pairs canadiens.

L’occasion est belle de jeter un nouveau regard sur Rogers Sugar, selon Desjardins. La performance financière dévoilée jeudi par le producteur montréalais de sucre et de produits de l’érable incite l’analyste Frédéric Tremblay à changer d’avis. Il recommande désormais d’acheter l’action. Il vient de refaire ses calculs pour refléter des perspectives plus favorables dans le secteur du sucre. Son opinion constructive est aussi appuyée par le redressement et les perspectives du secteur de l’érable. « Dans les deux segments, la direction prend les bonnes décisions pour assurer une croissance solide et rentable. La cerise sur le gâteau est une valorisation attrayante et un rendement du dividende de 6 %. » Ils sont maintenant deux analystes sur cinq à proposer l’achat.

La Banque du Canada doit abaisser son taux directeur 3 ou 4 fois d’ici la fin de l’année, même si la Fed demeurera probablement sur les lignes de côté jusqu’en 2025, soutient le stratège Sébastien McMahon, chez iA Gestion mondiale d’actifs. « C’est nécessaire pour permettre à l’économie canadienne de sortir de son marasme », affirme-t-il dans son commentaire mensuel envoyé cette semaine.

« Cette divergence devrait peser sur le dollar canadien, mais nos estimations suggèrent que l’effet marginal est limité. Nous anticipons que le huard glissera vers 70 cents d’ici la fin de 2024, un recul de 3 cents à partir des cours actuels. » Une telle situation favoriserait les rendements des investissements étrangers détenus par les investisseurs canadiens.

Un haut dirigeant de Metro vient de réaliser un gain brut de 660 000 $ en vendant des actions de l’épicier montréalais. Le vice-président exécutif en charge de la chaîne d’approvisionnement nationale et des achats, Carmen Fortino, a levé le 3 mai un total de 21 300 options au prix d’exercice de 41,16 $ pour ensuite vendre ces titres à des prix de 72,10 $ et 72,13 $.

La glissade boursière du constructeur québécois de véhicules sans émission Lion amène son plus important actionnaire à ajuster l’évaluation de son investissement afin de refléter la baisse de la valeur au marché. Power Corporation a indiqué en milieu de semaine avoir comptabilisé une charge pour perte de valeur sans effet sur la trésorerie de 20 millions au premier trimestre en lien avec Lion. En date du début du deuxième trimestre, c’est-à-dire au début d’avril, la participation de 34 % de Power dans Lion valait 148 millions. La valeur de ce placement a maintenant reculé à 94 millions avec le repli boursier observé depuis un mois et demi.

Le président du conseil d’administration de Goodfellow vient d’acheter des actions du fabricant québécois de produits de bois et distributeur de matériaux de construction. Robert Hall a acheté un total de 1000 actions au prix unitaire de 15 $ au cours des séances du 2 et du 3 mai. Il est président du conseil depuis deux ans.

Les titres québécois de Savaria, 5N Plus, Groupe ADF, Bombardier, Power Corporation, Banque Nationale et Dollarama ont tous atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Pages Jaunes et D-Box ont de nouveau touché cette semaine à un creux des 52 dernières semaines.