(Washington) Madagascar sera le premier pays à bénéficier d’un cadre de travail commun renforcé entre le FMI et la Banque mondiale pour stimuler l’action en faveur du climat, via un prêt de 321 millions de dollars débloqué vendredi, ont annoncé les deux organisations.

« Le changement climatique exacerbe la pauvreté à Madagascar », ont-elles relevé dans un communiqué commun.

« Grâce à ce cadre, les efforts coordonnés du Groupe Banque mondiale et du FMI (Fonds monétaire international) s’efforceront de soutenir davantage la résilience du pays face au changement climatique, en étroite collaboration avec d’autres partenaires de développement », ont-elles précisé.

Cette collaboration renforcée entre les deux institutions économiques avait été annoncée en mai. Elle doit aider les pays à intensifier leurs actions face à la menace du changement climatique.

L’île de l’océan Indien pourra en bénéficier dans le cadre d’un prêt d’environ 321 millions de dollars, validé vendredi par le Conseil d’administration du FMI, et accordé au titre de la « facilité pour la résilience et la durabilité ».

Parmi les domaines concernés par cette collaboration, le FMI et la Banque mondiale citent « la promotion d’investissements verts et résilients et les interventions d’adaptation qui apporteront des avantages immédiats en matière de développement ».

« Madagascar adoptera également une stratégie nationale de mobilisation des financements climatiques afin de renforcer sa position en tant que destination attrayante pour les investissements liés au climat », ont souligné les deux organisations.

Elles se disent par ailleurs prêtes « à soutenir une plateforme pilotée par le pays pour mobiliser des financements climatiques programmatiques et de projets supplémentaires qui pourraient être mis en œuvre en 2025 ».

Le FMI a par ailleurs annoncé, vendredi également, avoir approuvé un prêt de 337 millions de dollars sur 36 mois pour Madagascar, dans le cadre d’une « facilité pour la résilience et la durabilité ».

Cette somme comporte néanmoins 312,4 millions de dollars d’un prêt qui avait été accordé en mars 2021, puis annulé pour être réintégré à la nouvelle enveloppe.