Contrairement à ce qui a été observé dans les derniers mois aux États-Unis, le lait canadien ne contient pas de fragments du virus H1N5 responsable de la grippe aviaire.

Les analyses effectuées par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ont montré qu’aucun des 600 échantillons de lait vendu au détail sur le sol canadien ne contient de particules de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).

Début mai, le gouvernement canadien a annoncé l’instauration de mesures de protection supplémentaires contre l’IAHP. Cette décision a été prise dans la foulée des révélations concernant le lait américain dont une grande proportion était porteuse du virus.

« L’obtention de résultats négatifs indique que des fragments viraux de l’IAHP ne se trouvent pas dans le lait, peut-on lire sur le site du gouvernement canadien. Ces résultats viennent donc étayer l’absence du virus chez les vaches laitières du Canada. »

Depuis la fin mars, le virus H5N1 a été détecté dans plusieurs troupeaux de bovins aux États-Unis et des cas ont aussi été rapportés chez l’Humain.

La pasteurisation à la rescousse

Les laboratoires de l’ACIA ont également mené une étude depuis mai dernier pour s’assurer de l’efficacité de la pasteurisation contre le virus de l’IAHP dans le lait.

Les traitements de pasteurisation se sont ainsi montré « efficaces pour inactiver les concentrations élevées du virus ajoutées au lait cru ».

Selon l’ACIA, ces données se veulent rassurantes vis-à-vis de la sécurité autour de l’approvisionnement en lait au Canada, et ce, même dans l’éventualité où le virus serait détecté sur le territoire.