Des dizaines de baigneurs ont plongé dans les eaux du Vieux-Port de Montréal jeudi pour promouvoir un meilleur accès au fleuve Saint-Laurent et à ses berges lors du traditionnel Grand Splash.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Munis de gilets de sauvetage, de planches et de bouées gonflables, les participants ont pu profiter d’une heure de baignade dans le fleuve Saint-Laurent. Des sauveteurs étaient présents pour assurer leur sécurité et le Service de l’environnement de la Ville de Montréal a testé l’eau mardi pour éviter les risques de contamination. « Le plus difficile, c’est de sortir de l’eau quand c’est fini, parce qu’on est bien ! », a lancé Serge Germain, un participant.

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Le Grand Splash est organisé par la Fondation Rivières, un organisme environnemental dont la mission est de protéger les cours d’eau de la province. La Fondation lutte entre autres contre la construction de barrages hydroélectriques qu’elle juge injustifiés et la privatisation des berges.

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L’ambiance était festive. Plusieurs familles, comme celle de Karl Martel, étaient présentes pour profiter de l’activité. « Ça fait 12 ans que je viens, je saute dans l’eau chaque année. C’est la première année que j’amène ma fille et son amie », raconte M. Martel, qui souhaite un accès au fleuve à proximité du centre-ville. « On veut passer le message que l’eau est propre et qu’on veut s’y baigner. » Sur la photo : Karl Martel avec sa fille et une amie.

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À 68 ans, Monique Trudelle était fébrile de participer pour la deuxième fois au Grand Splash. « Je trouve que c’est important d’avoir accès à l’eau », a-t-elle dit, quelques secondes avant de plonger dans le fleuve.

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« C’est important pour moi parce que je connais le fleuve Saint-Laurent depuis toujours. J’ai habité à Vancouver pendant quatre ans, et là-bas on a accès à l’eau, donc tous les jours j’allais à la mer autour de la ville. Quand je suis revenue à Montréal, je trouvais ça triste qu’on n’ait pas accès à l’eau alors qu’on est une île », a raconté Raphaëlle Moquin-Carle.

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Coralie Massey-Cantin, conseillère en développement philanthropique à la Fondation Rivières, s’est chargée de la distribution des gilets de sauvetage, puis a donné le signal pour que les participants se lancent à l’eau. Elle s’est jointe aux baigneurs, quelques minutes plus tard, en faisant la « bombe ».

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Gentiane Barbin a participé au Grand Splash pour la première fois avec sa fille de 12 ans. « Rose et moi, on s’est donné ça comme défi, et puis c’est une façon de marquer le début de l’été », a-t-elle expliqué.

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Pour que le projet de la Fondation Rivières voie le jour, il faudra l’appui de la Société du Vieux-Port de Montréal, qui exploite une marina privée là où l’organisme souhaite aménager un bassin public. « C’est certain que la Ville de Montréal est extrêmement enthousiaste à l’idée d’avoir un projet comme ça dans le Vieux-Port », a soutenu Vicki Grondin, conseillère municipale de Lachine.

Rectificatif Cette version corrige le texte précédent qui indiquait que le nom du directeur général de la Fondation Rivières était M. Alain Bélanger. Le nom de Raphaëlle Moquin-Carl est corrigé pour Raphaëlle Moquin-Carle.