L’ex-présidente de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) Dominique Ollivier a critiqué mardi l’enquête de la vérificatrice générale de Montréal portant notamment sur ses allocations de dépense.

Mme Ollivier a déploré ne pas avoir pu s’expliquer devant les équipes de la vérificatrice générale Andrée Cossette avant qu’elle ne rédige son rapport.

« Un principe fondamental en justice naturelle est que lorsqu’on reproche quelque chose à quelqu’un, on lui permet de présenter sa version des faits », a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux. « J’ai offert publiquement et en privé ma collaboration à la VG. Elle a choisi de ne pas m’entendre avant de conclure. Pourquoi ? »

Le plus récent rapport annuel de la vérificatrice générale de la Ville de Montréal épingle la façon dont les fonds confiés à l’OCPM ont été dépensés entre 2014 et 2021. L’organisation n’était pas dotée d’un « cadre de gestion rigoureux ni [d’un] mécanisme de surveillance externe efficace et formel » pour encadrer les pouvoirs de son président, conclut la vérificatrice générale. « Ceci a notamment amené à des dépenses dont la nécessité et la pertinence n’ont pu être démontrées. » La majorité des dépenses de repas dépassaient le barème applicable à la Ville de Montréal, selon le rapport.

Dominique Ollivier, à présent conseillère municipale dans Rosemont-La-Petite-Patrie n’était pas présente au conseil municipal pour entendre la présentation de la vérificatrice générale Andrée Cossette.

Celle-ci a refusé de dévoiler la liste des personnes rencontrées par son équipe, mais a assuré avoir respecté toutes les procédures dans l’élaboration de son rapport sur l’OCPM.

Lundi, trois élus de Projet Montréal ont confirmé vouloir garder Dominique Ollivier au sein du caucus de la formation politique de Valérie Plante.