La mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est dite « désolée » que l’intervention du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) ait mené à un « chaos sur la rue Peel », en insistant cependant sur l’importance de respecter les règles de sécurité.

« Il ne faut jamais lésiner sur les questions de sécurité », a affirmé la mairesse lors d’un point de presse dimanche. Valérie Plante réagissait à la fermeture de terrasses de la rue Peel jugées non conformes par le SIM.

La mairesse a réitéré qu’il est du devoir du SIM d’intervenir si des installations posent des risques de sécurité. « Là où je suis très préoccupée, c’est la façon dont ça s’est passé », a-t-elle poursuivi.

Vendredi soir, des agents du SIM sont débarqués dans quatre restaurants de la rue Peel pour faire fermer leurs terrasses, qui étaient dotées de marquises non conformes. Les restaurateurs se sont plaints d’un excès de zèle, alors que le SIM assure les avoir avertis 10 jours avant l’intervention. Les petits chapiteaux ont été enlevés des terrasses, qui ont rouvert samedi, exposées aux intempéries.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Les chapiteaux des restaurants de la rue Peel ont dû être enlevés samedi.

À savoir si elle s’excusait aux restaurateurs, celle qui est aussi la mairesse de l’arrondissement de Ville-Marie n’a pas voulu s’avancer. « Je suis désolée […] que ça ait mené à un chaos sur la rue Peel », a-t-elle reconnu, ajoutant que « oui, il faut faire la fête, mais de façon sécuritaire ».

Problème de communication

Valérie Plante a affirmé qu’un « post-mortem administratif » aurait lieu pour démêler les évènements. La mairesse a dit vouloir attendre avant de montrer un fautif du doigt. « Pour l’instant, j’ai surtout l’impression qu’il y a eu un gros problème de communication », a-t-elle suggéré.

Je veux bien faire les choses. On a réussi à le faire par le passé, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

La mairesse dit avoir également demandé une rencontre avec le SIM, l’arrondissement de Ville-Marie et les restaurateurs de la rue Peel « pour qu’on puisse avoir une conversation franche sur ce qui s’est passé ».

« Il n’est pas question qu’une situation comme celle qui s’est passée vendredi se reproduise […], pas pendant la Formule 1 », a-t-elle ajouté.