Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs.

Quiz

Quelle proportion d’Américains croit que les activités humaines sont à l’origine des changements actuels ?

Presque deux personnes sur trois (63 %) aux États-Unis croient que les changements climatiques sont influencés par les activités humaines, selon un récent sondage commandé par le groupe français Veolia. Le Brésil (86 %) se retrouve en tête de cette enquête menée auprès de 29 500 personnes dans 26 pays. À l’échelle mondiale, 73 % de la population est du même avis. À l’inverse, c’est au Nigeria (57 %), en Arabie saoudite (58 %) et en Côte d’Ivoire (58 %) que l’on retrouve le plus grand nombre de sceptiques. Fait à noter, le Canada n’était pas inclus dans cette enquête.

Protéger 1,2 % de la surface de la Terre

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

En protégeant 16 825 sites terrestres dans différentes régions de la planète, il serait possible de protéger les espèces les plus à risque d’extinction.

En protégeant 16 825 sites terrestres dans différentes régions de la planète, il serait possible de protéger les espèces les plus à risque d’extinction, soutient une nouvelle étude parue dans Frontiers in Science. Tous ces sites représentent environ 1,2 % de la surface terrestre sur Terre. Selon les chercheurs, il en coûterait 169 milliards de dollars américains pour protéger ces différents sites. Précisons que l’étude s’intéresse seulement aux espèces qui font face à un risque d’extinction imminente et non à toutes les espèces menacées. En 2020, une étude parue dans Science Advances concluait qu’il serait possible de renverser le déclin de la biodiversité en protégeant 50 % des superficies terrestres de la planète.

Consultez l’étude (en anglais)

Les conséquences climatiques… d’une guerre

PHOTO EVGENIY MALOLETKA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

La guerre en Ukraine s’est traduite par l’émission de 175 millions de tonnes de CO2, selon un rapport produit par le groupe Initiative on Greenhouse Gas Accounting of War.

La guerre en Ukraine s’est traduite par l’émission de 175 millions de tonnes de CO2. C’est la conclusion d’un rapport produit par le groupe Initiative on Greenhouse Gas Accounting of War, qui a compilé les émissions polluantes dans le cadre du conflit entre février 2022 et février 2024. L’utilisation de carburant pour propulser les équipements militaires compte pour le tiers des émissions. La reconstruction des bâtiments, des routes et des infrastructures détruites par la guerre est à l’origine d’un autre tiers. Environ 14 % des émissions proviennent des avions commerciaux qui ont dû modifier leurs trajets, souvent plus longs, pour éviter l’espace aérien ukrainien et russe. Finalement, environ 13 % sont la conséquence d’incendies de forêt provoqués par les tirs militaires et le retrait des services d’incendie dans plusieurs régions de l’Ukraine.

Consultez le rapport (en anglais)

Plus de CO2 ne fera pas pousser plus d’arbres

PHOTO JENNY KANE, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Selon une étude, la croissance des arbres est limitée par la quantité de phosphore dans le sol, même si les niveaux de CO2 sont haussés.

Si les arbres ont besoin de dioxyde de carbone pour croître, on serait tenté de croire qu’une plus grande quantité de CO2 dans l’atmosphère serait bénéfique pour la végétation. La réalité n’est pas aussi simple, rappelle une équipe de chercheurs internationaux dans une étude publiée dans la revue Nature. C’est que la croissance des arbres repose aussi sur la présence de nutriments dans le sol, dont le phosphore. Dans une expérience conduite pendant six ans en Australie, les chercheurs ont découvert que la croissance des arbres était limitée par la quantité de phosphore dans le sol, même si les niveaux de CO2 avaient été haussés artificiellement. En gros, la hausse du CO2 ne se traduisait pas par une augmentation du niveau de phosphore.

Consultez l’étude (en anglais)

Une taxe carbone pour le secteur agricole au Danemark

PHOTO VADIM GHIRDA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Les élus danois ont adopté une nouvelle législation imposant une taxe de 16 euros (23 $ CAN) pour chaque tonne d’émissions polluantes produites par le bétail.

Selon le Financial Times, le Danemark est devenu le premier pays au monde à imposer une taxe carbone au secteur agricole. Les fermiers devront verser annuellement 100 euros (146 $ CAN) pour compenser les émissions de GES pour chacune des vaches de leur troupeau. Les élus danois ont en effet adopté une nouvelle législation imposant une taxe de 16 euros (23 $ CAN) pour chaque tonne d’émissions polluantes produites par le bétail. Signalons qu’à l’échelle mondiale, environ le quart des émissions de GES sont attribuables à l’agriculture et à la déforestation.