Malgré le fossé qui sépare Bombardier et 1800 de ses salariés québécois, les deux parties vont se rasseoir à la table des négociations ce mardi pour tenter de dénouer l’impasse afin d’éviter un conflit de travail.

Ceux-ci avaient presque unanimement (98,8 %) rejeté l’offre de l’employeur visant à renouveler la convention collective venue à échéance le 4 décembre dernier et s’étaient en plus dotés d’un mandat de grève.

« Notre objectif n’est certainement pas d’étirer cette négociation dans le temps », a indiqué l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) à ses membres.

Des séances intensives sont prévues mardi et mercredi. Les employés concernés assemblent les Challenger à Dorval et travaillent également dans les installations de l’entreprise dans l’arrondissement montréalais de Saint-Laurent, où l’on fabrique des pièces comme la cabine de pilotage du Global 7500.

Bombardier proposait un contrat de travail avec une hausse salariale de 2,5 % pour la première année et des augmentations de 2 % les deux années suivantes. L’inflation a été de 6,7 % en mars au Canada – un sommet depuis 1991.