Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Le plus gros actionnaire d’Air Canada vient à nouveau d’abaisser sa participation dans le transporteur aérien montréalais sous la barre des 10 %.

Fidelity a révélé mercredi dans un document déposé auprès des autorités boursières avoir vendu pour plus de 35 millions de dollars d’actions d’Air Canada durant les mois de décembre et de janvier. Le gestionnaire d’actifs a notamment vendu plus de 500 000 actions d’Air Canada le 25 janvier.

Fidelity avait révélé en juillet dernier être devenu le plus gros actionnaire d’Air Canada et détenir 10,1 % des actions. Cette participation avait glissé sous les 10 % après la vente de 817 000 actions à la fin d’août. L’achat de plus de 12,9 millions d’actions le 9 novembre avait ensuite contribué à ramener à plus de 11 % sa participation dans Air Canada.

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Bombardier a gagné un nouvel adepte vendredi. L’analyste Walter Spracklin, de RBC, recommande désormais l’achat de l’action. Il croit que le titre peut atteindre 1 $ d’ici un an. « [L’année] 2020 a été une année moche pour Bombardier, qui s’est bouclée avec des résultats inférieurs aux attentes. [Cela] dit, Bombardier est maintenant une organisation allégée et beaucoup moins complexe. Je signale que le titre est attrayant, et suggère aux investisseurs ayant une approche à long terme axée sur la valeur fondamentale d’y jeter un œil. »

Il souligne que la « prévisibilité des bénéfices est plus claire » en ayant uniquement des activités de jets d’affaires, et soutient que c’est le temps de se positionner dans le titre avant la journée pour les investisseurs du 4 mars, qui pourrait générer une poussée boursière.

Ils ne sont que 2 sur 17 analystes à proposer l’achat de l’action de Bombardier. Le cours cible moyen des experts d’ici 12 mois est à 56 cents.

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« Le climat spéculatif qui alimente actuellement la frénésie boursière se reflète clairement dans les paramètres d’évaluation », affirme Hexavest dans un billet publié cette semaine.

« Une fois passée l’euphorie des investisseurs, nous nous attendons à ce que les perspectives de rentabilité des sociétés soient inférieures aux niveaux sur lesquels les marchés tablent actuellement et à ce que la déception qui s’ensuivra crée des remous sur les marchés. Nous conservons donc une attitude prudente et un positionnement défensif. »

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SNC-Lavalin vient de s’enlever une épine du pied avec l’annonce, cette semaine, d’une entente pour vendre ses activités de pétrole et de gaz du secteur Ressources. Les experts croient que les résultats seront maintenant plus prévisibles et que les investisseurs peuvent désormais voir le bout du tunnel et se concentrer sur les activités restantes et les perspectives.

« Le marché peut maintenant tourner son attention vers le potentiel haussier, par ailleurs significatif », indique l’analyste Mark Neville, de la Scotia. « Le futur est essentiellement maintenant, c’est-à-dire la première moitié de 2021. »

Sur les 13 analystes qui suivent SNC, 11 recommandent l’achat de l’action. Même après la hausse du titre cette semaine, le cours cible moyen des experts laisse toujours miroiter un gain potentiel de près de 25 % sur un horizon de 12 mois.

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« Si vous croyez fondamentalement au futur rose du bitcoin, l’important présentement n’est pas de chercher le point d’entrée parfait. Il faut être investi. Idéalement, investi dans votre CELI », soutient le gestionnaire de portefeuille Martin Lalonde, de la firme Rivemont, dans sa lettre financière hebdomadaire.

Le gestionnaire du Fonds Rivemont crypto souligne au passage que le bitcoin a surpassé l’or, cette semaine, comme quatrième véhicule d’investissement en popularité aux États-Unis après les actions boursières, l’immobilier et le 401k (l’équivalent d’un REER aux États-Unis).

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Grâce à l’accélération des campagnes de vaccination, l’activité rebondira fortement à partir du deuxième trimestre, prévoit la firme Mirabaud dans sa lettre financière envoyée vendredi.

« La crise a entraîné une hausse des taux d’épargne, la demande latente reste importante, et la richesse financière des ménages américains a progressé sur l’année 2020, autant d’éléments qui militent pour un fort rebond de l’activité », précise l’économiste et stratège Marie Thibout.

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Les titres québécois de Produits forestiers Résolu, BRP, TFI (ex-Transforce), Bausch Health (ex-Valeant) et Tecsys ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines en Bourse.