Le gouvernement Trudeau ne semble toujours pas prêt à forcer les compagnies aériennes à rembourser les voyageurs dont les vols ont été annulés en raison de la pandémie de COVID-19, malgré les demandes des partis d’opposition.

Alors que WestJet a décidé de permettre à la plupart de ses clients de récupérer leur argent, conservateurs, bloquistes et néo-démocrates ont interpellé le ministre des Transports, Marc Garneau, jeudi à la période des questions aux Communes, en lui demandant quand Ottawa comptait forcer la main des transporteurs.

À trois reprises, celui-ci a répété que la décision de la compagnie albertaine annoncée la veille constituait un « pas dans la bonne direction », mais en se limitant à inciter les autres compagnies aériennes à faire de même. M. Garneau a ajouté que son gouvernement travaillait sur un « plan d’ensemble » dans le but de venir en aide à un secteur durement éprouvé par le nouveau coronavirus.

Depuis le début de la crise sanitaire, Air Canada, Transat A. T. et WestJet ont été ciblées par les critiques de la part des défenseurs des consommateurs et de milliers de passagers qui continuent à demander de pouvoir ravoir l’argent qu’ils ont fourni pour des services qu’ils n’ont jamais obtenus plutôt que des crédits.

Certains changements apportés aux politiques des sociétés aériennes avaient permis des remboursements, mais la décision annoncée par WestJet mercredi ratissait plus large.

Transat A. T. n’a pas voulu commenter jeudi le changement de cap de WestJet. Air Canada a fait valoir qu’environ 1,2 milliard avait été remis à des clients qui avaient acheté des billets à un tarif remboursable.