(Ottawa) Le président de l’entreprise à l’origine de l’un des plus grands projets d’hydrogène vert proposés au Canada atlantique affirme qu’un délai de trois ans pour commencer à expédier le carburant en Allemagne est réalisable si tout le monde agit rapidement.

John Risley est le président de World Energy G2, un consortium qui cherche à obtenir l’approbation provinciale pour construire une installation de production d’hydrogène éolienne dans une ville portuaire située sur la côte ouest de Terre-Neuve-et-Labrador.

Il fait partie de la douzaine de projets mis sur la table au Canada atlantique au cours des derniers mois alors que la demande d’hydrogène monte en flèche au milieu de la crise de l’approvisionnement énergétique en Europe et dans un contexte de préoccupations croissantes concernant le changement climatique.

M. Risley indique que l’accord sur l’hydrogène signé mardi par le Canada et l’Allemagne a été une « énorme bougie d’allumage » pour l’industrie et apporte beaucoup plus de visibilité aux projets.

Mais il soutient que le Canada est dans une course pour entrer dans les files d’attente de la chaîne d’approvisionnement des produits nécessaires à la construction de parcs éoliens et d’usines d’hydrogène.

Selon lui, le Canada devrait être particulièrement préoccupé par les incitations fiscales qui viennent d’être offertes aux Américains qui entreprendront des projets d’hydrogène au cours de la prochaine année.