(Ottawa) Le ministère des Finances a annoncé samedi que le Canada se joignait aux autres pays du G7 et à l’Australie en plafonnant les prix d’achat des produits pétroliers d’origine russe transportés par voie maritime.

Cette mesure s’ajoute au plafonnement du prix du pétrole brut, qui était déjà en vigueur.

Le ministère a indiqué qu’à partir de dimanche, le prix maximum sera de 100 $ le baril pour les produits plus chers que le pétrole brut, comme l’essence et le diesel. Il sera de 45 $ le baril pour les produits moins coûteux que le pétrole brut, comme le mazout.

Le gouvernement a affirmé dans un communiqué de presse que ces mesures affaibliront la capacité du président Vladimir Poutine à financer la guerre contre l’Ukraine, tout en conservant la stabilité des marchés énergétiques et en minimisant les effets économiques négatifs.

Les acheteurs qui ne respecteront pas les prix maximaux imposés par la coalition se verront incapables d’obtenir des services auprès d’entreprises du G7 ou d’Australie, a précisé Ottawa.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a déclaré que les revenus pétroliers russes avaient déjà diminué depuis l’entrée en vigueur du premier plafonnement des prix et que les mesures annoncées samedi « seront un nouveau coup porté au financement de guerre de Poutine ».

Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Meta et La Presse Canadienne pour les nouvelles.