Le chef du Parti conservateur du Canada, Erin O’Toole, affirme que l’Alberta a eu une meilleure réponse à la pandémie de COVID-19 que le gouvernement fédéral.

En prenant la parole par vidéoconférence lors de l’assemblée générale annuelle du Parti conservateur uni de l’Alberta, M. O’Toole a soutenu que les libéraux de Justin Trudeau ont été « en retard et confus » face à la crise.

Ottawa n’a pas agi promptement pour fermer la frontière, pour assurer un approvisionnement en équipement de protection individuelle et pour voir à la mise en place des services de dépistage rapide, a-t-il illustré.

Lorsque le premier ministre parle de « reconstruire en mieux », il est en fait question d’abandonner les travailleurs des secteurs de l’énergie, de la foresterie, de l’acier et de l’automobile, a mis en garde le chef de l’opposition officielle.

Le premier ministre albertain, Jason Kenney, a pour sa part su prendre les choses en main, selon M. O’Toole, qui a cité en exemple le déploiement des tests de dépistage dans la province de l’Ouest.

L’Alberta a encore une fois franchi la barre des 400 nouvelles infections par jour cette semaine, en hausse marquée par rapport aux quelque 150 cas rapportés sur une base quotidienne il y a un mois.

Tandis que le Québec, l’Ontario et le Manitoba ont resserré certaines de leurs mesures sanitaires, M. Kenney dit privilégier la responsabilisation individuelle pour éviter d’infliger d’autres fermetures à l’économie fragile de l’Alberta.

La médecin hygiéniste en chef, la docteure Deena Hinshaw, prévient toutefois que la province se trouve en « zone dangereuse » avec l’augmentation des admissions à l’hôpital et aux soins intensifs.