CDPQ Infra dit voir enfin le bout du tunnel sous le mont Royal, qu’elle espère mettre en service en 2025.

Le chantier a rencontré de nombreux pépins en 2020 et 2021, mais à présent « les travaux avancent bien, avancent rondement », a assuré Jean-Philippe Pelletier, directeur principal de cette phase du projet chez CDPQ Infra. Il s’exprimait dans le cadre d’une visite des lieux organisée pour les médias, quatre ans après le début des travaux.

« On arrive aujourd’hui à un taux d’avancement, à l’intérieur du tunnel, de 82 %. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l’infrastructure physique du tunnel est complétée, a-t-il dit. Ce qu’il reste à faire […], c’est toute la logistique. » Le système de contrôle des trains, des centaines de kilomètres de câblage et la caténaire d’alimentation électrique doivent encore être installés.

PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE

« On arrive aujourd’hui à un taux d’avancement, à l’intérieur du tunnel, de 82 %. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l’infrastructure physique du tunnel est complétée », affirme Jean-Philippe Pelletier, directeur principal de cette phase du projet chez CDPQ Infra.

La volonté de mise en service de cette branche du Réseau express métropolitain (REM) en 2025, exprimée la semaine dernière par CDPQ Infra, est « tout à fait en ligne avec nos objectifs » de chantier, a continué M. Pelletier. Il n’a toutefois pas voulu s’avancer sur une date précise de livraison provisoire.

Les travaux sont complexes : tous les travailleurs et les équipements sont montés sur des wagons qui doivent pénétrer dans le tunnel par la future station Canora, au nord du mont Royal, dans un ordre prédéterminé – comme le tunnel ne compte aucun aiguillage, une erreur d’ordonnancement peut ruiner un quart de travail.

La visite médiatique a permis de pénétrer dans la future station McGill du REM. Les revêtements du sol et des murs, ainsi que les portes palières, sont déjà installés.

Les lieux peuvent sembler exigus, mais pourront accueillir sans problème des milliers d’usagers, a expliqué M. Pelletier. « Il y a des normes très claires qui sont utilisées au niveau de la conception, ce sont des normes reconnues internationalement en fonction des calculs d’achalandage qu’on fait, a-t-il expliqué. Le cœur du réseau va être pas mal ici à McGill, il n’y a aucun souci au niveau de l’espace. »